12ème dimanche
du temps ordinaire

Evangile selon saint Marc 4, 35-41

Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule. Le soir venu, Jésus dit à ses disciples :
« Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière.
Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! »
Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

Les apôtres devant la violence de la tempête se croient perdus. Il est une circonstance où les sœurs de Claire se sont cru elles aussi perdues :

"C'était au temps de la guerre entre le pape et l'empereur. Or l'empereur avait enrôlé dans son armée des Sarrasins qui avaient la réputation d'être des "barbares assoiffés du sang des chrétiens et capables de tous les crimes." Or ils étaient arrivés dans la plaine d'Assise et commençaient à escalader le mur du cloître. Les sœurs affolées se réfugièrent près de Claire qui était malade. Celle-ci les rassura et se fit transporter au réfectoire et apporter la cassette qui contenait le corps du Christ.
Seule la porte les séparait des assaillants. "Seigneur, garde toi-même tes servantes, car moi je ne le puis", pria Claire. Une voix se fit entendre : "Je les garderai toujours." La sainte pria aussi pour la ville : "Seigneur, je t'en prie, défends aussi cette cité!" La même voix se fit entendre, disant : "La ville souffrira bien des épreuves, mais elle sera protégée". Alors la bienheureuse se tourna vers les sœurs et leur dit : "N'ayez pas peur : je vous garantis qu'il ne vous sera fait aucun mal, ni maintenant ni plus tard, pourvu que vous obéissiez toujours aux commandements de Dieu ". Alors les Sarrasins s'enfuirent avec tant de hâte qu'ils ne commirent ni dommage ni dégât."

(D'après plusieurs témoignages au
Procès de canonisation de sainte Claire)

Et nous ? Ne nous est-il jamais arrivé d'avoir très peur de quelque péril physique ou spirituel et est-ce que nous avons eu ou est-ce que nous aurions le réflexe de prier dans une totale confiance en Dieu qui est toujours là avec nous, en nous ?
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