Saint Maximilien Marie Kolbe
Frère mineur conventuel ( 1894 - 1941 )
Raymond Kolbe naquit à Zdunska-Wola, près de Lodz, en 1894, entre au noviciat des Conventuels près de Lwow en 1910 sous le nom de Maximilien, auquel il ajouta celui de Marie à sa profession solennelle en 1914. Il poursuivit ses études à Rome, à l’Université grégorienne et au Séraphicum ; en 1917 il y fonda avec quelques confrères la « milice de l’Immaculée », mouvement marial au service de l’Église et du monde. Prêtre en 1918, il rentre en Pologne et enseigne la philosophie et l’histoire ecclésiastique au couvent de Cracovie. Malgré sa santé fragile ( il vécu avec un seul poumon à partir de 1921 ) et l’incompréhension de son entourage, il continue à propager la Milice de l’Immaculée. Théologien, mystique et apôtre, Maximilien e trouvé l’unité de sa vie dans son culte chevaleresque pour l’Immaculée, qui se concrétise dans le don de soi. En 1922, il lance un bulletin mensuel, « le Chevalier de l’Immaculée » ; en 1927, il crée à Teresin un centre de vie religieuse et apostolique appelé « la Cité de l’Immaculée », qui, dix ans plus tard, comptera sept cent soixante religieux. Entre temps il se rend au Japon et fonde à Nagasaki une seconde Cité et prépare d’autres fondations en Asie. Mais il est déporté en Allemagne en 1939, libéré puis de nouveau arrêté en février 1941 ; le 29 mai il arrive au camp d’Auschwitz. C’est là qu’il s’offrit à la place d’un père de famille condamné avec neuf autres prisonniers, à être enfermés dans un bunker pour y mourir de faim ; il est mort le dernier, le 14 août, après avoir réconforté ses compagnons. Il fut béatifié en 1971. Jean-Paul II l’a canonisé en 1982.